Participants

Didier Alexandre

Directeur Équipe 20-21, CELLF 16-21, Paris IV Sorbonne

Didier Alexandre est professeur de littérature française du XXème siècle. Il a consacré des travaux de recherche à l'œuvre de Paul Claudel, à la poésie française moderne et contemporaine, Apollinaire, Char, Michaux, Grosjean, au récit postérieur à 1945, en particulier Claude Simon. Ses recherches actuelles s'intéressent à la valeur et à la valorisation de la littérature, et à la question du canon littéraire.

Étienne Anheim

UVSQ

Étienne Anheim enseigne l’histoire du Moyen-Âge à l’université de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines. Directeur de la rédaction des Annales, il est membre du conseil scientifique du Louvre et vice-président de la Fondation des sciences du patrimoine, issue du LabEx Patrima, dont il a été le coordinateur scientifique. Ses travaux de recherche actuels portent en particulier sur l’histoire matérielle de la peinture italienne à la fin du Moyen-Âge, ainsi que sur les pratiques d’écriture médiévales et leur transmission dans les collections d’archives et de manuscrits. Il a publié en 2014 Clément VI au travail. Lire, écrire, prêcher au XIVe siècle, aux Publications de la Sorbonne.

Sylvain Antichan

post-doctorant, ISP / Labex Les passés dans le présent

Sylvain Antichan est docteur en science politique et post-doctorant au Labex Les passés dans le présent. Il travaille sur la contribution de l’histoire et de l’iconographie aux processus de légitimation de l’État et aux dynamiques d’identifications. Au sein du projet « Étude des appropriations sociales des expositions historiques » (MEMU), il coordonne les enquêtées menées en région.

Isabelle Aristide-Hastir

conservateur général du patrimoine, Archives nationales

Archiviste-paléographe de formation (promotion 1988), Isabelle Aristide-Hastir a commencé sa carrière comme conservateur du patrimoine aux Archives départementales du Nord avant de rejoindre les Archives nationales, comme conservateur à la Section ancienne, puis responsable du Chantier de dématérialisation des instruments de recherche. Depuis 2010, elle est responsable du Département des Archives privées des Archives nationales.

Michèle Baussant

chargée de recherche, CNRS, CRFJ

Michèle Baussant est ethnologue, chargée de recherche au CNRS. Elle travaille et a publié sur les questions de migrations, de mémoire collective en exil et de patrimoine culturel, à travers plusieurs terrains d’enquêtes, notamment en Algérie, au Liban et en Égypte. Elle effectue actuellement une recherche comparative sur les Juifs d’Égypte, en France, en Égypte et en Israël et sur les mémoires croisées des différentes populations ayant vécu, par le passé, dans les pays arabes et/ou musulmans.

Valérie Beaudouin

directrice d'études, Télécom ParisTech

Valérie Beaudouin est chercheuse en sciences sociales dans le département Sciences Économiques et Sociales de Télécom ParisTech. Ses recherches portent sur les mutations liées au numérique dans les pratiques culturelles et la sociabilité, en explorant l'émergence de nouveaux publics et usages.

Annette Becker

professeur des universités, UPOND

Professeur à l’université Paris-Ouest Nanterre, membre honoraire de l’Institut universitaire de France, Annette Becker travaille sur les violences des deux guerres mondiales et des génocides, en particulier sur les artistes, les écrivains, les intellectuels (aujourd’hui Raphaël Lemkin ou Jan Karski) et sur les musées d’histoire où ces récits sont mis en scène.
Annette Becker et Octave Debary (dir.) Montrer les violences extrêmes (théoriser, créer, muséographier), Éditions Creaphis, 2012.
-Biographie de guerre de Guillaume Apollinaire Tallandier, 2009 et 2014.
-Les cicatrices rouges, 14-18, France et Belgique occupées, Fayard, 2010.
-Voir la Grande Guerre, un autre récit, 1914-2014, Armand Colin, 2014.

Viviana Birolli

doctorante, Hicsa (Paris 1) / CRAL (EHESS, CNRS)

Doctorante à Paris 1 (Hicsa) et à l’EHESS (CRAL) sous la direction de Philippe Dagen et de Philippe Roussin, Viviana Birolli prépare une thèse intitulée « Quelque chose à déclarer ? Vie et héritage du manifeste artistique, des avant-gardes à nos jours ». Elle est co-fondatrice de la base de données Manart, projet associé au Labex CAP. Elle a édité, entre autres, le recueil I Manifesti del futurismo (2008) et a codirigé, avec Mette Tjell, le numéro de la revue Études Littéraires “MANIFESTE/S” (n. 44.3, 2014). Elle est par ailleurs journaliste et commissaire d’exposition.

Camille Bloomfield

chercheuse associée, UMR Thalim (Université Paris 3/CNRS)

Camille Bloomfield est PRAG à l’Université de Villetaneuse (IUT de Bobigny) et chercheuse associée à l'UMR Thalim (Université Paris 3). Son doctorat et son post-doctorat portaient sur l'Oulipo, abordé par le prisme de son histoire, de sa sociologie, et de ses traductions. En 2014, elle a été commissaire de l’exposition « Oulipo, la littérature en jeu(x) » à la BnF. Plus récemment, dans le domaine des humanités numériques, elle s’occupe de projets tels que la plateforme de traduction littéraire TLHUB, l’édition TEI des archives de l’Oulipo, ou encore la base de données sur les manifestes Manart.

Marc Bormand

conservateur en chef, Musée du Louvre, département des sculptures

Marc Bormand est conservateur en chef au département des sculptures, musée du Louvre, en charge de la sculpture italienne du Moyen-Âge et de la Renaissance depuis 2000. Il a auparavant été conservateur dans le domaine de l'art contemporain à l’Inspection générale des musées (1985-1993), puis au musée national d’art moderne, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou (1994-1999). Travaux et expositions sur les Della Robbia et la terre cuite émaillée (exposition et colloque), la terre cuite polychromée de la Renaissance italienne (colloque), la sculpture florentine de la Renaissance (expositions et colloque).

Anne Bouquillon

ingénieur de recherche, C2RMF

Anne Bouquillon est ingénieur de recherche au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Titulaire d’une thèse en géologie et d’une HDR en physique, elle dirige le groupe « objets » du département recherche au C2RMF. Elle enseigne dans plusieurs formations universitaires (INP, ENSCP, Université d’Artois, etc.). Spécialisée dans l’étude des argiles crues, des céramiques et des faïences archéologiques, elle a développé, en collaboration avec de nombreux musées et laboratoires français et étrangers, des recherches sur la caractérisation, l’authentification et l’altération de ces matériaux et sur des protocoles de restauration adaptés à la consolidation des terres crues. Plus spécifiquement, avec le département des sculptures du musée du Louvre, elle conduit depuis quinze ans des recherches ciblées sur les sculptures italiennes de la Renaissance.

Marina Chauliac

conseillère pour l’ethnologie à la DRAC Rhône-Alpes et membre du IIAC/CEM

Marina Chauliac est anthropologue, membre du IIAC, EHESS/CNRS-Centre Edgar Morin et conseillère pour l’ethnologie à la Direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes. Après un travail de thèse et une recherche postdoctorale sur les questions mémorielles en Allemagne de l’Est, elle travaille aujourd’hui sur la mémoire et la patrimonialisation des migrations, ainsi que sur les modalités de mobilisations de la recherche pour des actions culturelles. Elle a notamment dirigé avec Noël Barbe l’ouvrage L’immigration aux frontières du patrimoine, MSH, 2014

Héloïse Conesa

conservatrice pour la collection de photographie contemporaine, BnF

Héloïse Conesa est conservatrice à la Bibliothèque nationale de France, en charge de la collection de photographie contemporaine. Ancienne élève de l’Institut national du patrimoine, elle était précédemment responsable des départements de photographie et d’art moderne au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg. Historienne de la photographie, ses recherches universitaires ont plus précisément porté sur la photographie espagnole contemporaine.

Pascal Cordereix

chef du service des documents sonores, département de l'Audiovisuel, BnF

Conservateur en chef des bibliothèques, Pascal Cordereix est responsable du service des documents sonores au département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France. Parallèlement au dépôt légal des phonogrammes, il est en charge des fonds sonores historiques des Archives de la Parole, du Musée de la Parole et du Geste, et de la Phonothèque nationale. Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’histoire de ces collections. Il est responsable du projet « Les sources de l’ethnomusicologie » (BnF/Musée du quai Branly/Centre de recherche en ethnomusicologie).

Aude Da Cruz-Lima

ingénieur d’études, CNRS

Ingénieur d’études au CNRS depuis 2009, Aude Julien Da Cruz Lima est chargée de la gestion et de la valorisation des ressources documentaires du Centre de Recherche en Ethnomusicologie (LESC UMR 7186 CNRS–UPOND). Elle participe au développement de la plateforme web collaborative Telemeta pour la consultation des archives sonores CNRS-Musée de l’Homme, au onsortium Musica de la TGIR Huma-num, ainsi qu’à différents projets de recherche ou de valorisation du patrimoine : ANR Diadems, labex Les passés dans le présent (Les sources de l’ethnomusicologie), Europeana Sounds.

Livio De Luca

directeur de recherche au CNRS, directeur de l’UMR CNRS/MCC MAP

Architecte, docteur des Arts et Métiers ParisTech, HDR en informatique, Livio De Luca est directeur de recherche au CNRS et directeur de l’UMR CNRS/MCC MAP (Modèles et simulations pour l’Architecture et le Patrimoine). Co-président du congrès international DigitalHeritage et membre d’actions scientifiques nationales (ANR, FUI, etc.) et internationales (FP7, PSP, H2020, etc.), ses activités de recherche se concentrent sur le relevé, la modélisation géométrique et l’enrichissement sémantique de représentations numériques d’objets patrimoniaux, ainsi que sur la conception et le développement de systèmes d’informations multidimensionnels.

Philippe Dillmann

directeur de recherche, LAPA UMR 5060 et UMR 3685 CNRS

Philippe Dillmann est directeur de recherche au CNRS et responsable du réseau CAI-RN, réseau national de la Mission à l’Interdisciplinarité du CNRS fédérant les archéomètres. Il dirige le Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération du NIMBE UMR 3685 au CEA Saclay, membre de Patrima (Fondation des sciences du patrimoine). Ses recherches portent entre autres sur les études des métaux ferreux anciens afin d’appréhender les techniques de fabrication, la nature des matériaux produits (en relation avec l’appréhension et l’usage qu’en avaient les sociétés) et les échanges. À ce titre son équipe développe depuis quinze ans des méthodologies innovantes en archéométrie permettant d’étudier les métaux anciens ; parmi celles-ci, on citera la datation radiocarbone des objets ferreux et les études de provenance des métaux par l’analyse en éléments traces.

Irène Dos Santos

ingénieur de recherche, labex Les passés dans le présent et chercheure associée à l’IIAC-CEM

Irène Dos Santos est ethnologue, docteur de l’EHESS. Depuis 2010 elle y co-dirige avec M. Baussant, M. Chauliac, E. Ribert et N. Venel, le séminaire « Mémoires et patrimonialisations des migrations ». Ses recherches portent sur l’expérience migratoire vécue par les descendants de migrants portugais dans le contexte européen de libre circulation, sur la réappropriation de la politique diasporique menée par l’État portugais et sur leur rapport à la mémoire. Elle travaille actuellement sur les flux migratoires à double sens entre le Portugal et l’Angola, en étudiant leurs impacts sur le rapport au passé colonial. 

Bernadette Dufrêne

professeur des universités, Paris 8

Professeur en sciences de l'information et de la communication, spécialiste de muséologie et de médiation culturelle, responsable du master Médiation Culturelle Patrimoines numériques (MCPN) commun Paris 8-Paris Ouest, porteuse du projet Labex Patrimoines du Maghreb à l'ère numérique, Bernadette Dufrêne est également à l'origine du projet Labex Histoires d'expositions (avec le CGP).

Mélanie Duval-Massaloux

chargée de recherche CNRS, laboratoire Edytem UMR 5204

Mélanie Duval-Massaloux est chargée de recherche CNRS au laboratoire EDYTEM UMR 5204. Elle est également chercheur associé au Rock Art Research Institute (Université de Johannesburg, Afrique du Sud). Ses recherches portent sur les processus de patrimonialisation de sites archéologiques préhistoriques. Elle s’intéresse aux valeurs mobilisées et aux jeux d’acteurs dans la construction et le fonctionnement de la rhétorique patrimoniale, ainsi qu’aux modes de mise en valeur et aux pratiques touristiques. Ses principaux terrains d’étude sont le sud-Ardèche et le massif du Maloti-Drakensberg en Afrique du Sud.

Yolaine Escande

directrice de recherche au CNRS, Centre de recherches sur les arts et le langage, UMR 8566, CNRS-EHESS

Yolaine Escande est spécialiste de la pratique et de la théorie des arts graphiques chinois, calligraphie et peinture (Traités chinois de peinture et de calligraphie t. I 2003, t. II 2010 ; L’Art en Chine, 2001 ; Montagnes et eaux. La culture du shanshui, 2005 ; Jardins de sagesse en Chine et au Japon, 2013). Sa recherche concerne leurs interactions artistiques, philosophiques, esthétiques, culturelles avec l’art occidental (avec J. Liu, Frontières de l’art, frontières de l’esthétique, 2008 ; Culture du loisir, art et esthétique, 2010 ; avec V. Shen et C. Li, Inter-Culturality and Philosophic Discourse, 2013).

Anne-Julie Etter

UCP / Fondation des sciences du patrimoine (Patrima)

Anne-Julie Etter est maître de conférences en histoire à l’Université de Cergy‑Pontoise et coordinatrice scientifique de la Fondation des sciences du patrimoine (LabEx Patrima). Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm) et agrégée d’histoire, elle a soutenu en 2012 une thèse intitulée « Les Antiquités de l’Inde : monuments, collections et administration coloniale (1750-1835) ». À la croisée de l’histoire de l’Inde coloniale et des travaux sur l’antiquarisme et le patrimoine, ses recherches portent sur l’étude et la conservation des vestiges matériels en Inde aux XVIIIe et XIXe siècles.

Daniel Fabre

directeur d’études, LAHIC/IIAC UMR 8177

Daniel Fabre est directeur d'études à l'EHESS. Depuis les années 1980 il conduit une réflexion sur des terrains variés (monuments, cultes de l'écrivain, mises en archives de l'ordinaire, altérités dans l'art, centralité de l'archéologie, etc.). L'ethnopôle Garae (1996) et le Lahic (2001) sont les lieux de travail sur ces thèmes qui ont produit une dizaine de volumes collectifs. Son séminaire entreprend, en 2015, une mise en question des notions de patrimoine et de patrimonialisation. Dernier ouvrage : Bataille à Lascaux. Comment l'art préhistorique apparut aux enfants , Paris, L'Echoppe, 2014.Yolaine Escande est spécialiste de la pratique et de la théorie des arts graphiques chinois, calligraphie et peinture ( Traités chinois de peinture et de calligraphie t. I 2003, t. II 2010 ; L’Art en Chine , 2001 ; Montagnes et eaux. La culture du shanshui , 2005 ; Jardins de sagesse en Chine et au Japon , 2013). Sa recherche concerne leurs interactions artistiques, philosophiques, esthétiques, culturelles avec l’art occidental (avec J. Liu, Frontières de l’art, frontières de l’esthétique , 2008 ; Culture du loisir, art et esthétique , 2010 ; avec V. Shen et C. Li, Inter-Culturality and Philosophic Discourse , 2013).

Eloi Gattet

ingénieur de recherche, UMR 3495 MCC/CNRS MAP

Eloi Gattet est ingénieur de recherche au laboratoire MAP (UMR 3495) à Marseille depuis juin 2013. Il a suivi un cursus étudiant atypique, commençant par un Diplôme Universitaire Technologique en Génie Mécanique et Productique pour intégrer ensuite l'École des Arts et Métiers de Cluny. Les problématiques du numérique et du patrimoine lui sont apparues dès l'arrivée sur le site de l'Abbaye de Cluny et il a alors complété son cursus d'un Master Recherche en Sciences de l'Information et Systèmes. Il travaille aujourd'hui au développement de solutions innovantes pour la numérisation 3D du patrimoine.

Ghislaine Glasson Deschaumes

ingénieur de recherche, UPOND

Ghislaine Glasson Deschaumes coordonne à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense le labex Les passés dans le présent . Elle est membre associé à l’Institut des sciences sociales du politique. En tant que chercheuse, elle a cofondé et codirigé le GIS Institutions patrimoniales et pratiques interculturelles (2010-2012). Fondatrice et directrice de la revue internationale de pensée critique Transeuropéennes , elle a conduit le programme interdisciplinaire euro-méditerranéen de recherche «Traduire en Méditerranée». Ses recherches portent sur les enjeux culturels et politiques de la traduction, notamment en lien avec le patrimoine.

Anne Hertzog

UCP, MRTE

Anne Hertzog est maîtresse de conférences en géographie. Ses recherches portent sur les musées et les processus de patrimonialisation. Elle travaille plus particulièrement sur la place accordée par les sociétés aux héritages - y compris traumatiques - dans leurs représentations et l'organisation des territoires, notamment urbains. Ses recherches récentes portent également sur le tourisme et les patrimoines mémoriels.

Brigitte Juanals

professeur des universités, IRSIC / MoDyCo, Université Aix-Marseille

Brigitte Juanals est professeur des universités en sciences de l'information et de la communication à l’Université d’Aix-Marseille. Elle est chercheuse au laboratoire IRSIC (EA 4262), dans lequel elle est co-responsable de l’axe « communication des organisations, actions et mutations sociétales », et membre associé de l’UMR 7114 MoDyCo. Dans le labex Les passés dans le présent , elle est responsable scientifique du projet CommNum. Ses recherches portent sur la communication des organisations et la communication numérique dans des terrains culturels et sociétaux.

Julien Jugand

jeune docteur associé, CREM-LESC (UMR 7186)

Julien Jugand est docteur en ethnologie, professeur de musique et musicien. Membre du Centre de Recherche en Ethnomusicologie (CREM-LESC) et du Labex Les passés dans le présent, il travaille en Inde depuis 2005 sur l’histoire moderne du patronage de la musique hindoustanie. Avec le sociologue Joël Cabalion, il explore également les usages politiques des musiques bouddhistes et ambedkarites chez les basses castes et intouchables du Maharashtra. Il enseigne dans le département de musiques actuelles du conservatoire Camille Saint-Saëns de Dieppe.

Frédéric Keck

directeur du département de la recherche et de l’enseignement du musée du quai Branly

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Paris, agrégé de philosophie, Frédéric Keck a étudié l’anthropologie à l’Université de Californie à Berkeley. Il a publié des travaux sur l’histoire de l’anthropologie française, de Lucien Lévy-Bruhl à Claude Lévi-Strauss, et sur les crises sanitaires causées par les maladies animales. Lauréat de la fondation Fyssen en 2007-2008, il a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2011. Membre du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, il y dirige l’équipe « Relations hommes/animaux : questions contemporaines » (avec Carole Ferret). Depuis 2014, il est directeur du département de la recherche et de l’enseignement du musée du quai Branly.

Alizée Lacourtiade

restauratrice du patrimoine, INP / EHESS

Alizée Lacourtiade est diplômée de l’Institut national du patrimoine. Le soutien de la fondation Carnot lui a permis de débuter un projet de recherche permettant d’interroger le concept de restauration de films, ses problématiques méthodologiques et déontologiques dans la pratique actuelle à partir d’études de terrain réalisées au sein d’institutions publiques et privées en Europe (CNC, Cinémathèque française, FIAF, Deutsche Kinematek, Eyefilmmuseum, BFI, Cineteca di Bologna).

Marie-Claire Lavabre

directrice de recherche, Institut des Sciences sociales du Politique (CNRS/UPOND/ENS Cachan)

Marie-Claire Lavabre, titulaire d’un doctorat d’État en science politique (IEP de Paris, 1992), est directrice de recherche au CNRS. Ses recherches portent conjointement ou séparément sur la sociologie ou l’histoire du communisme d’une part, et sur le phénomène mémoriel, les usages politiques de l’histoire et les approches de la mémoire en sciences sociales, d’autre part. Elle devient directrice de l’ISP en 2010 et Responsable Scientifique et Technique du labex Les passés dans le présent en 2014, structure dans laquelle elle anime notamment un programme de recherche sur les « rapports ordinaires au passé ».

Philipp Leu

doctorant, UVSQ, CHCSC, Fondation des sciences du patrimoine (Patrima)

Philipp Leu a obtenu son Magister Artium en « Discours historiques d’art et lettres », matière interdisciplinaire du cadre du réseau d'excellence « Elitenetzwerk Bayern » à Eichstätt en 2011. En 2010-2011, il a poursuivi ses études durant un semestre à l'ENS de Paris. Depuis 2012, il travaille sur sa thèse à l’UVSQ en collaboration avec la BnF. Ses recherches portent sur les innovations graphiques et littéraires dans les revues artistiques et littéraires de 1880 à 1900, ainsi que sur les questions de conservation et de numérisation de ces témoins de l’entre deux siècles.

Pascal Liévaux

direction générale des patrimoines, MCC

Pascal Liévaux est conservateur du patrimoine à la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication, où il dirige le département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, qui a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la recherche sur les patrimoines. Il a présidé la Fondation des sciences du patrimoine jusqu’en décembre 2014. Docteur en histoire de l’art, il est spécialiste de l’architecture française et de l’urbanisme d’Ancien Régime et enseigne à ce titre à l’École de Chaillot. Son dernier ouvrage, Ornement, vocabulaire typologique et technique, en collaboration avec Laurence de Finance, a été publié en 2015 aux Éditions du patrimoine.

David Lo Buglio

doctorant, UMR CNRS/MCC 3495 Modèles et simulations pour l'Architecture et le Patrimoine

David Lo Buglio est architecte, chercheur et enseignant depuis 2007 dans la Faculté d’Architecture de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Il enseigne dans les années de Bachelier et coordonne le module d’option « Culture Numérique et Patrimoine Architectural » dans les années de Master. Outre son engagement dans la pédagogie, il mène une recherche doctorale au sein du laboratoire AlICe (ULB) et de l'UMR CNRS/MCC 3495 « Modèles et simulations pour l'Architecture et le Patrimoine » (MAP), dont il est membre depuis 2011. Ses travaux personnels portent sur l’analyse et la représentation du fait bâti.

Philippe Marquis

conservateur en chef du patrimoine au département des Antiquités Orientales, musée du Louvre

Conservateur en chef du patrimoine au département des Antiquités Orientales du Musée du Louvre, Philippe Marquis a assuré la sous-direction puis la direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan de 2006 à 2014. Il a auparavant travaillé comme archéologue de la Ville de Paris.

Lionel Maurel

conservateur, BDIC

Lionel Maurel est conservateur à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Université Paris Ouest), en charge de la recherche et des projets Internet et Nouvelles Technologies. Il est par ailleurs spécialisé dans les questions juridiques relatives à l'environnement numérique.

Jean-Luc Minel

professeur des universités, MoDyCo, UMR 7114

Professeur des Universités, directeur du laboratoire MoDyCo, UMR 7114 Université Paris Ouest Nanterre La Défense, CNRS, Co-maîtrise d'ouvrage de la plateforme ISIDORE (TGIR HUMA-NUM). Il a contribué à l’élaboration du projet de labex Les Passés dans le présent et est membre du bureau du labex depuis sa création. Co-responsable du projet « Modélisation, Référentiels et Culture Numérique » (MoDRef) qui fédère les 12 projets numériques du labex.

Hilaire Multon

directeur du musée d'Archéologie nationale-domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Hilaire Multon est directeur du musée d'Archéologie nationale-domaine national de Saint-Germain-en-Laye. Ancien élève de l’École normale Supérieure (rue d’Ulm), agrégé d’histoire et docteur en histoire, il est spécialiste de l’histoire du XIXe siècle, notamment du Second Empire et du Risorgimento italien. Il est l’auteur de L’idée de Rome. Pouvoirs, représentations, conflits (2005, Université de Savoie), de Contre-révolutionnaires et Blancs en Europe (France, Italie, Espagne, Portugal) : lieux, mémoires, cultures, réseaux (2011, École française de Rome) et de plus de 45 articles dans des revues d’histoire et de sciences humaines. Il a traduit plusieurs catalogues d’exposition publiés aux éditions Skira (Milan).

Cheikh Niang

post-doctorant, Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques

Cheikh Niang est docteur en Informatique, qualifié aux fonctions de Maître de conférences (section 27). Il mène ses activités de recherche dans les domaines du web sémantique (représentation de connaissances, ontologies, annotation sémantique, raisonnement automatique) et de l’intégration de données (intégration et échange d’informations issues de sources diverses, interrogation de données en présence d’ontologies, réécriture de requêtes). Il est actuellement post-doctorant chargé du projet PARCOURS, porté par la Fondation des sciences du patrimoine.

Marie-Sylvie Poli

professeur des universités, université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, membre du Centre Norbert Elias UMR CNRS 8562, Équipe Culture et Communication

Marie-Sylvie Poli est professeur à l'Université d'Avignon, où elle enseigne la muséologie, responsable du Master Médiations de la culture et des patrimoines. Elle co-dirige l'Agorantic « Culture, Patrimoines, Sociétés numériques » (FR CNRS 2562). Elle est chercheur au Centre Norbert Elias (UMR CNRS 8562) dans l'Équipe Culture et Communication. Ses recherches portent sur l’expérience de visite de l'exposition et sur les écritures numériques des médiations au musée. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Culture et Musées.

Nicolas Prévôt

maître de conférences, Université Paris Ouest Nanterre

Nicolas Prévôt, maître de conférences à l'université Paris Ouest Nanterre et membre du LESC-CREM (CNRS), a mené des recherches en Inde centrale et dans le sud des Balkans sur la question du rapport entre musique et pouvoir (pouvoir par, de ou sur la musique), en contextes rituels, de possession en particulier. Il s'intéresse également à la recherche-action et aux applications de l'ethnomusicologie en dehors de l'académie.

Evelyne Ribert

chargée de recherche au CNRS (IIAC-CEM)

Evelyne Ribert est sociologue, chargée de recherche au CNRS (CEM/IIAC). Avec M. Baussant, I. dos Santos, M. Chauliac et N. Venel, elle anime à l’EHESS le séminaire « Mémoires et patrimonialisations des migrations ». Elle travaille sur les mémoires des migrations espagnoles. Elle étudie les initiatives mémorielles et la construction d’une mémoire collective aux niveaux associatif et local, ainsi que les transmissions de l’histoire migratoire au sein des familles. Elle a publié « Formes, supports et usages des mémoires des migrations : mémoires glorieuses, douloureuses, tues », Migrations société, 137, 2011.

Pierre Rouillard

directeur de recherche émérite, ArScAn

Pierre Rouillard est directeur de recherche émérite au CNRS. Directeur de la Maison Archéologie et Ethnologie, René-Ginouvès (2000-2012), Vice président délégué à la recherche et aux relations extérieures, Université Paris Ouest Nanterre La Défense (2008-2012). Ses travaux portent surtout sur les relations et les échanges entre les mondes phénicien, grec et ibère aux époques archaïque et classique et sur les usages des vases grecs.

Alexandra Saemmer

professeur des universités, CEMTI, Université Paris 8

Alexandra Saemmer est professeur en sciences de l'information et de la communication à l’Université Paris 8 (laboratoire CEMTI). Directrice adjointe du Labex Arts-H2H, elle est responsable éditoriale de la revue HYBRID. Ses recherches portent sur la production du sens dans le texte numérique (presse en ligne, publicité, e-albums culturels, littérature numérique…). Ses formes et ses figures sont étudiées dans une approche sémiotique qui s’intéresse tout autant aux matérialités de la communication qu’aux stratégies discursives. Ouvrage récent : Rhétorique du texte numérique, Lyon, Presses de l’ENSSIB, 2015.

Sylvie Sagnes

chargée de recherches CNRS, IIAC, UMR 8177 - Equipe LAHIC (EHESS, CNRS, MCC)

Ethnologue, Sylvie Sagnes a consacré ses premières recherches à la question de l’autochtonie et montré comment le lien au lieu, loin de se dissoudre dans la globalisation, est actuellement réinventé par chacun. Ses travaux ultérieurs prolongent ces investigations sur différents terrains du patrimoine, notamment celui des médiations. En contrepoint, elle s’intéresse à l’histoire de sa discipline qu’elle érige en observatoire de la construction des identités savantes, pour l’aborder sous l’angle des parentés intellectuelles et des mémoires disciplinaires.

Béatrix Saule

château de Versailles

Après son DES de droit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Béatrix Saule est diplômée de l’Institut d’administration des entreprises de l’université Paris-Dauphine, puis de l’École du Louvre. Elle obtient le concours des conservateurs du patrimoine en 1974, devient pensionnaire de l’Académie de France à Rome en 1975-1976 avant d’entrer au château de Versailles comme conservateur en 1976. Nommée conservateur en chef en 1988, elle prend la direction des publics et des services culturels, du développement et de la diffusion du château de Versailles en 1995. Depuis 2003, elle est aussi directeur du Centre de recherche du château de Versailles. Nommée conservateur général du Patrimoine en 2008, Béatrix Saule est directeur général de l’Établissement public du musée et du domaine national de Versailles depuis juillet 2009. Elle est par ailleurs vice-présidente de la Société d’études du XVIIe siècle et de la Société Saint-Simon, secrétaire générale de l’Association des résidences royales européennes et co‑fondatrice du Court Studies Forum. Depuis janvier 2015, elle est présidente de la Fondation des sciences du patrimoine – LabEx Patrima.

Claire Schneider

médiathèque du musée du quai Branly

Diplômée en ethnomusicologie (Université de Paris-Ouest-Nanterre) et en ingénierie documentaire (Institut National des Techniques Documentaires-CNAM), Claire Schneider est chargée depuis 2005 de la collection des documents sonores et audiovisuels à la médiathèque du musée du quai Branly, qui comprend des archives audiovisuelles, des disques de musiques de tradition orale, ainsi que des films spécialisés dans le domaine de l’anthropologie et de l’histoire des arts non européens.

Jeanne Teboul

post-doctorante, ISP / Labex Les passés dans le présent

Jeanne Teboul est docteure en anthropologie et post-doctorante au Labex Les passés dans le présent. Elle travaille sur les processus de transmission et la fabrique des identités collectives. Au sein du projet « Étude des appropriations sociales des expositions historiques » (MEMU), elle coordonne les enquêtes de terrain auprès des institutions parisiennes.

Valérie Tesnière

directrice de la BDIC

Conservatrice générale des bibliothèques, Valérie Tesnière dirige la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, rattachée à l’Université de Paris Ouest et membre fondateur du Labex Les Passés dans le présent. Elle est également directrice d’études à l’EHESS. Elle a exercé à l’Inspection générale des bibliothèques et à la Bibliothèque nationale de France, où elle a dirigé le département Philosophie, histoire, sciences de l’homme, puis celui de la Coopération, où elle a piloté Gallica, le Catalogue collectif de France et coordonné les programmes de recherche de l’établissement. Parmi ses publications professionnelles : « Le patrimoine dans les bibliothèques en France depuis 1945 », Bulletin des bibliothèques de France, 2006 ; Histoire en bibliothèque, Cercle de la librairie, 2009 ; « Bibliothèques et recherche », in Bibliothèques universitaires : nouveaux horizons, sous la direction de F. Cavalier et M. Poulain, Cercle de la librairie, 2015.

Romain Thomas

maître de conférences en histoire de l’art moderne, UPOND

Romain Thomas est maître de conférences en histoire de l'art moderne à l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, membre du laboratoire HAR (Histoire des arts et des représentations). Ses recherches portent sur la matérialité de l’art et l’histoire de l’art des Pays-Bas espagnols et des Provinces-Unies au XVIIe siècle. Ancien élève de l’ENS Ulm, diplômé du DEA de physique quantique (ENS/Paris 6), agrégé d’histoire, il a soutenu une thèse en histoire moderne intitulée « La Fiancée hollandaise. Images du mariage et usages sociaux, religieux et politiques de la symbolique matrimoniale dans les Provinces-Unies au XVIIe siècle ».

Valentina Vapnarksy

chargée de recherche, Centre EREA du LESC (CNRS-UPOND)

Valentina Vapnarsky, ethnolinguiste, est chercheur au CNRS, membre du Centre Enseignement et Recherche en Ethnologie Amérindienne (EREA) du LESC (CNRS-UPOND), centre qu’elle a dirigé de 2008 à 2014. Elle est coresponsable de plusieurs groupes de recherche comparatifs dont le programme ANR FABRIQ’AM (http://fabriqam.hypotheses.org). Spécialiste des Mayas des basses terres, ses recherches portent notamment sur la temporalité et les processus de construction mémorielle, à partir d’une approche interactionnelle des pratiques langagières. Elle enseigne à l’université Paris Ouest et à l’INALCO.

Nancy Venel

maître de conférences en science politique, Université Lyon II (Triangle UMR 52/06)

Nancy Venel est maître de conférences en science politique à l’université Lyon 2, rattachée au laboratoire Triangle (UMR 52/06). Ses recherches portent sur les constructions identitaires des populations issues de l’immigration, la patrimonialisation des mémoires de l’immigration, les religiosités islamiques en France et en Europe, ainsi que sur le fait religieux en prison. Elle a récemment publié : « "Non, nos parents n’ont pas toujours courbé l’échine" : les usages militants de la mémoire pour l’obtention d’une légitimité locale et nationale », in Marianne Amar, Yves Frenette, Mélanie Lanouette et Martin Pâquet (dir.), Musées, histoire, migrations, Québec, Presses de l'université Laval, 2015, p. 117-141 ; « La mémoire des immigrations entre militantisme et évitement du politique : trois exemples tirés du monde associatif algérien, égyptien et espagnol », in Noël Barbe et Marina Chauliac (dir.), L'immigration aux frontières du patrimoine, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2014, p. 43-60.